En 2001, le monde littéraire fancophone s’enflamme pour « Putain » un livre choc de Nelly Arcan écrit à la première personne.
Les mots de ‘Nelly Arcan » disent quelque chose de la honte d’être une femme, la honte d’être un homme, dans nos riches sociétés marchandes qui supportent et exploitent toutes les formes de misère.
Honte de nos corps transformés en produits de consommation, honte du sexe-machine, du fric-moteur.
S’abimer dans l’image de soi, pactiser avec la honte pour survivre.
Mais si on n’éprouve pas cette honte dit Deleuze, il n’y pas de raison de faire de l’art, pas de raison d’écrire.